Le Laboratoire d’art et de recherche décoloniaux de l'UQAM vous convie à une conversation portant sur l’antispécisme dans une perspective décoloniale. Dans un premier temps, Marie Di Caro présentera une introduction qui s’ancrera dans un croisement des littératures portant sur la décolonialité et l’antispécisme. Son intention est de mettre en lumière le point aveugle que la modernité/colonialité entretient au niveau de notre rapport humain vis-à-vis des animaux non humains (Singer, 1975). Dans un second temps, elle portera son attention sur la représentation visuelle des animaux non humains dans la culture populaire, sur le rôle de cette représentation et sur son impact. Pour finir, Marie Di Caro explorera et questionnera la représentation et l’utilisation des animaux non humains en arts visuels, notamment au sein de pratiques se voulant antispécistes.
Pour plus de renseignements sur cet évènement et pour vous inscrire, contacter: gongora.romeo@uqam.ca Une confirmation et un lien vous seront envoyés par la suite.
Cette invitation fait partie d'une série d'évènements organisés en collaboration avec le cours AVM460D - La décolonialité en tant que pratique artistique et le Laboratoire d'art et de recherche décoloniaux de l'UQAM tout au long de la session Hiver 2022. Ces évènements visent à questionner les pratiques d'enseignement dans les universités des Nords et à explorer collectivement de nouvelles façons de penser le cursus académique.
Biographie:
Marie Di Caro est une étudiante au baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, inscrite au cours AVM460D – La décolonialité en tant que pratique artistique, offert à la session d’hiver 2022. Après un parcours passant par des études en design et arts appliqués en France, cherchant à s’orienter vers un domaine davantage porté sur l’humain et le sensible, elle immigre et s’installe au Québec en 2014, dans le but d’entreprendre une maitrise en art-thérapie. Pour cela, elle complète un baccalauréat en psychologie à l’UQTR, puis un microprogramme en art-thérapie au centre de Montréal de l’UQAT. Durant son parcours, Marie Di Caro explore de plus en plus sa sensibilité vis-à-vis de sa propre réalité ne se retrouvant pas dans un paradigme hétéronormatif, ainsi que sa sensibilité vis-à-vis des animaux non humains. C’est ainsi qu’elle s’inscrira en arts visuels à l’EAVM, dans l’optique de développer une pratique artiviste, portant essentiellement sur la cause LGBTQ+/l’hétéronormativité et sur l’antispécisme/le spécisme.